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La Boîte à outils

Diriger une structure en transition

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Les fiches : comment ça marche ?

La Tool Box eLo se compose de fiches qui recensent des pratiques vertueuses dans les principaux domaines d’activité des institutions culturelles du territoire. Ce sont des outils pratiques qui sont censés vous aider à faire des choix très pratiques…

Elles peuvent être parcourues juste via les grands titres (si ça vous suffit) ou analysées dans les moindres détails (en cliquant sur les triangles).

Pour chaque pratique suggérée, quatre options s’offrent à vous : “déjà fait”, “à faire”, “reporté” ou “pas pour nous”. Il est conseillé d’échanger avec vos collègues et surtout avec votre direction pour vous accorder sur les actions à mettre en œuvre.

Une fois vos choix effectués, vous pouvez générer un PDF personnalisé. Après avoir rempli quelques informations complémentaires, vous obtiendrez un mémo pratique à afficher dans votre bureau, la cuisine ou les couloirs… Ce mémo contiendra uniquement les actions que vous aurez tagué “A faire” (donc celles que vous souhaitez entreprendre à court terme).

Le bouton pour générer le PDF se trouve à la fin des actions possibles.

Des fiches seront ajoutées au fil du temps cette année…

C’est quoi le problème ?

Les institutions culturelles engagées dans la transition écologique et sociale ont nécessairement besoin de l’engagement d’une personne ou mieux, d’une équipe de personnes dont une partie du temps de travail est dédié à la transition.

Mais, même avec ces personnes, sans l’engagement sincère des responsables d’institution, rien ne changera vraiment. C’est pourquoi votre rôle est vraiment décisif. En tant que responsable de la structure, ce sont vos choix, vos discours et vos actions qui vont :

  • motiver (ou non) les équipes ;
  • soutenir les actions des personnes en charge de la transition (y compris financièrement) ;
  • intégrer une dynamique globale de transition dans tous les projets.

De plus, vous seul·e (ou presque) avez la main sur certains points comme les ressources humaines, les finances, le choix des partenaires, le règlement, etc.

Points de repère

Si vous ne vous engagez pas volontairement sur le chemin de la transition, votre institution court des risques :

  • physiques (événements climatiques extrêmes)
  • financiers (coût des matières premières, assurances, etc.)
  • réglementaires
  • de réputation / d’image
  • de perte des publics.

Vous pouvez suivre 7 recommandations générales (la plupart sont tirées du rapport du Shift project) :

  1. Connaitre votre situation particulière et vos besoins spécifiques, via l’évaluation régulière
  2. Relocaliser une grande partie de vos activités
  3. Ralentir et sensibiliser les financeurs et partenaires à l’intérêt de ralentir
  4. Baisser les jauges et sensibiliser les financeurs et partenaires à l’intérêt de baisser les jauges
  5. Ecodesigner les décors, les costumes, les outils de communication, etc.
  6. Abandonner les grandes innovations technologiques quand elles n’ont pas de sens pour l’institution
  7. Collaborer, jouer le collectif plus que la concurrence. Il vaut mieux collaborer avec les autres institutions pour toucher 90% des publics, que se battre avec les autres institutions pour attirer les 10% d’habitués.

Rappels :

  • Vous avez jusqu’à 2050 pour atteindre le « zéro émission » (soit environ 80% de baisse de vos émissions de GES). Vos objectifs doivent être progressifs et gérables : ni trop modestes, ni trop ambitieux.
  • Ce que vous perdez en temps de réflexion au début, vous le gagnez en efficacité et bien souvent en budget par la suite !

Les grands axes d’amélioration

Vous disposez de 4 leviers principaux pour engager votre institution sur la voie de la transition :

  • Faire ou demander un état des lieux de la situation
  • Puis en fonction, établir une politique globale pour l’institution pour les domaines suivants : les finances, les ressources humaines / la formation, les prestataires et partenaires mais aussi les autres domaines à structurer
  • Évaluer les effets des actions réalisées
  • Communiquer avec les publics et les partenaires

Surtout, il parait important d’appliquer les recommandations à votre propre travail : vous ne pouvez pas interdire l’avion à vos équipes et le prendre régulièrement.

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Si vous ne deviez faire que deux choses :

1) Faire moins : programmer moins, communiquer moins, consommer moins, fabriquer moins… et écoconcevoir ce qui doit être fait.

2) Favoriser la convivialité au rayonnement : accueil des habitant.es et des artistes du territoire, travail sur la médiation, inclusion des personnes éloignées de la culture et des personnes en situation de handicap, etc.

Les leviers d’actions possibles

Les BA de nos voisins

Si la plupart des structures culturelles s’engagent dans la mise en place de « petits » gestes, celles qui s’orientent vers une réorientation complète sont plus rares !  On peut quand même citer, parmi les plus « engagées » :

  • le Palais de Tokyo à Paris, dont le responsable Guillaume Désanges a écrit son Petit Traité de Permaculture Institutionnelle, qui réunit tous les principes d’un changement global. Il vaut pour les centres d’expos mais aussi en grande partie pour les autres structures.
  • Le festival Panorama de Morlaix, dont le responsable Eddi Pierres a osé réduire la jauge et relocaliser la programmation. Il a d’ailleurs expliqué à eLo cette réorientation et ses impacts, ici !

Dans le territoire, on peut citer aussi par exemple :

  • La Kulturfabrik a lancé sa charte Green Kufa, dès 2013. Les actions sont mises en place par une équipe à l’interne. L’environnement, comme la diversité apparaissent aussi comme des axes forts de sa stratégie.
  • Le Escher Theater travaille sur la médiation et la diversité des publics mais mise aussi sur la rediffusion de spectacles, la création locale, etc. Il a aussi mis en place une équipe Ecoresponsabilité.
  • La Nuit de la Culture et les Francofolies ont mis en place une charte qui liste des actions  à mettre en place dans la participation des habitants (avec les Grands Rêveurs), la mobilité, l’alimentation, les économies d’eau et d’énergie, etc. avec une équipe responsable.
  • La Escher Bibliothéik inclut dans sa stratégie autant des actions sur l’accessibilité que sur l’environnement.
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